Témoignages
« La nature reprendra ses droits après la fin de l’exploitation »
Afin de s’assurer que le projet d’exploitation de la carrière soit en conformité avec les lois et règlements, les bureaux Tissières et Bochatay ont passé au peigne fin toutes les possibles répercussions sur l’environnement.
« Nous nous sommes chargés des aspects géologiques, ce que nous appelons l’environnement gris : la roche, les poussières, le bruit, l’eau, etc. Nous avons établi un rapport d’impacts qui permet de prendre des mesures de protections et de compensations », explique Olivier Besson, géologue chez Tissières SA.
Quant à Joël Bochatay, ingénieur forestier, il s’est intéressé aux conséquences de l’exploitation sur la nature et sur le paysage. Bonne nouvelle : les milieux écologistes consultés ont été satisfaits par les conclusions des rapports et n’ont pas fait opposition au projet.
« Aujourd’hui, la situation de la carrière n’est pas optimale. Les grands escaliers permettant aux ouvriers des accès sécuritaires dévisagent la paroi. Dans le futur, ils seront détruits et la falaise retrouvera un aspect plus naturel, la flore reprendra ses droits dès que la carrière cessera. Pour ce qui est de la faune, en revanche, aucune espèce rare d’oiseaux ne niche dans cette falaise. Les tirs n’ont donc pas d’impacts sur les animaux », précise Joël Bochatay.
Les deux bureaux constatent que dans le futur, le site sera revalorisé grâce au comblement prévu. « Les matériaux d’excavation sont propres et ils seront utilisés pour combler le trou actuel. Les eaux utilisées pour nettoyer le site après les tirs ne sont pas polluées, mais elles charrient simplement des poussières naturelles », explique Malika Giger, géologue chez Tissières SA.
Pour les trois spécialistes, l’exploitation a des répercussions minimes sur l’environnement. En revanche, son arrêt permettra la création de 5,8 hectares de pâturages. « C’est une vraie aubaine pour l’agriculture qui pourra profiter de ce terrain supplémentaire », conclut Joël Bochatay.
Afin de s’assurer que le projet d’exploitation de la carrière soit en conformité avec les lois et règlements, les bureaux Tissières et Bochatay ont passé au peigne fin toutes les possibles répercussions sur l’environnement. « Nous nous sommes chargés des aspects géologiques, ce que nous appelons l’environnement gris : la roche, les poussières, le bruit, l’eau, etc. Nous avons établi un rapport d’impacts qui permet de prendre des mesures de protections et de compensations », explique Olivier Besson, géologue chez Tissières SA. Quant à Joël Bochatay, ingénieur forestier, il s’est intéressé aux conséquences de l’exploitation sur la nature et sur le paysage. Bonne nouvelle : Pro Natura et le WWF ont été satisfaits par les conclusions des rapports et n’ont pas fait opposition au projet. « Aujourd’hui, la situation de la carrière n’est pas optimale. Les grands escaliers permettant aux ouvriers des accès sécuritaires dévisagent la paroi. Dans le futur, ils seront détruits et la falaise retrouvera un aspect plus naturel, la flore reprendra ses droits dès que la carrière cessera. Pour ce qui est de la faune, en revanche, aucune espèce rare d’oiseaux ne niche dans cette falaise. Les tirs n’ont donc pas d’impacts sur les animaux », précise Joël Bochatay. Les deux bureaux constatent que dans le futur, le site sera revalorisé grâce au comblement prévu. « Les matériaux d’excavation sont propres et ils seront utilisés pour combler le trou actuel. Les eaux utilisées pour nettoyer le site après les tirs ne sont pas polluées, mais elles charrient simplement des poussières naturelles », explique Malika Giger, géologue chez Tissières SA. Pour les trois spécialistes, l’exploitation a des répercussions minimes sur l’environnement. En revanche, son arrêt permettra la création de 5,8 hectares de pâturages. « C’est une vraie aubaine pour l’agriculture qui pourra profiter de ce terrain supplémentaire », conclut Joël Bochatay.

Joël Bochatay
Ingénieur en environnement
a étudié de près les impacts environnementaux de la carrière.
« L'état des lieux effectué permettra de mesurer l'évolution de l'état des bâtiments »
Pierre Boisset a été mandaté pour faire un état des lieux de plus de vingt maisons du quartier des Cases. But de cet inventaire : documenter factuellement les éventuelles fissures ou dommages existants.
« Certaines maisons des Cases sont très anciennes et il est donc normal qu’elles présentent des fissures, mais ce n’est rien d’inhabituel. A l’heure actuelle, je n’ai dû retourner une deuxième fois que dans quelques maisons, soit parce qu’elles avaient été transformées et que de nouveaux relevés étaient alors nécessaires, soit à cause d’un changement de propriétaire qui souhaitait que l’inventaire soit reconduit.
Lors de ce deuxième passage, je n’ai rien remarqué de significatif. Le but de mon travail de 2020 est de permettre à la population d’avoir un état de la situation.
En cas de suspicion d’aggravation des dommages, je serai alors amené à retourner sur place pour refaire un état des lieux. L’essentiel est d’avoir des mesures objectives qui permettent de savoir si les tirs ont ou pas d’influence sur l’état des maisons », explique Pierre Boisset.
A l’heure actuelle, mis à part les deuxièmes passages cités ci-dessus, Pierre Boisset n’a pas été contacté pour effectuer des nouveaux relevés suite à d’éventuels dégâts récents, ceci malgré l'activité de ces dernières années.
Pierre Boisset a été mandaté pour faire un état des lieux de plus de vingt maisons du quartier des Cases. But de cet inventaire : documenter factuellement les éventuelles fissures ou dommages existants. « Certaines maisons des Cases sont très anciennes et il est donc normal qu’elles présentent des fissures, mais ce n’est rien d’inhabituel. A l’heure actuelle, je n’ai dû retourner une deuxième fois que dans quelques maisons, soit parce qu’elles avaient été transformées et que de nouveaux relevés étaient alors nécessaires, soit à cause d’un changement de propriétaire qui souhaitait que l’inventaire soit reconduit. Lors de ce deuxième passage, je n’ai rien remarqué de significatif. Le but de mon travail de 2020 est de permettre à la population d’avoir un état de la situation. En cas de suspicion d’aggravation des dommages, je serai alors amené à retourner sur place pour refaire un état des lieux. L’essentiel est d’avoir des mesures objectives qui permettent de savoir si les tirs ont ou pas d’influence sur l’état des maisons », explique Pierre Boisset. A l’heure actuelle, mis à part les deuxièmes passages cités ci-dessus, Pierre Boisset n’a pas été contacté pour effectuer des nouveaux relevés suite à d’éventuels dégâts récents, ceci malgré l'activité de ces dernières années.

Pierre Boisset
Ingénieur civil
a été mandaté pour répertorier, photographier, documenter les fissures existantes dans les maisons des Cases.
« Au terme de l'exploitation, le secteur sera bien plus verdoyant qu'aujourd'hui »
« J’ai été garde-forestier de 1983 à 2021. Pendant toute cette période, j’ai géré les forêts de la Bourgeoisie de Saint-Maurice.
Lorsque la carrière ne sera plus exploitée, il est prévu d’apporter de la terre sur les terrasses actuelles. Cela permettra aux essences de pousser plus facilement et quelques plantations seront également effectuées.
A terme, les arbres masqueront partiellement la paroi rocheuse verticale. Ce sera bien plus verdoyant qu’aujourd’hui. Les quelques arbres présents actuellement qui risquent d’être détruits par les tirs ne sont pas des espèces protégées et ils seront replantés par la suite. Avant d’avoir des troncs de plusieurs mètres de haut, il faudra attendre quelques décennies. »
« J’ai été garde-forestier de 1983 à 2021. Pendant toute cette période, j’ai géré les forêts de la Bourgeoisie de Saint-Maurice. Lorsque la carrière ne sera plus exploitée, il est prévu d’apporter de la terre sur les terrasses actuelles. Cela permettra aux essences de pousser plus facilement et quelques plantations seront également effectuées. A terme, les arbres masqueront partiellement la paroi rocheuse verticale. Ce sera bien plus verdoyant qu’aujourd’hui. Les quelques arbres présents actuellement qui risquent d’être détruits par les tirs ne sont pas des espèces protégées et ils seront replantés par la suite. Avant d’avoir des troncs de plusieurs mètres de haut, il faudra attendre quelques décennies. »

Jean-Michel Richard
garde-forestier à la retraite
est très confiant sur le potentiel de croissance du reboisement futur.
« Les retombées de cette exploitation profitent à tous les agaunois »
« Cela fait 43 ans que je vis à Epinassey. Par le passé, les tirs dans la carrière avaient lieu chaque jour et les habitants n’étaient pas avertis.
Le projet actuel prévoit un maximum de six déflagrations par an, en fin de journée et uniquement si le taux d’humidité de l’air dépasse 50%. Un grand nombre de précautions, inexistantes lors de la précédente exploitation, sont donc prises pour limiter les nuisances. En Valais, chaque année, il y a au moins cinq à six gros orages avec du tonnerre et ils ne font pas plus de bruit que les tirs de la carrière !
Il ne faut pas oublier que l’exploitation de ce site pour les quinze prochaines années rapportera 300'000 francs par an à la Bourgeoisie. Cette somme est reversée en partie aux sociétés locales et aussi aux impôts. Tout cela profite donc à tous les Agaunois.
D’ailleurs toutes les démarches concernant ce projet ont été faites dans les règles de l’art et en conformité avec les lois. Le conseil communal s’est dit favorable à cette exploitation et la collectivité aurait tort de se priver de telles rentrées d’argent. »
« Cela fait 43 ans que je vis à Epinassey. Par le passé, les tirs dans la carrière avaient lieu chaque jour et les habitants n’étaient pas avertis. Le projet actuel prévoit un maximum de six déflagrations par an, en fin de journée et uniquement si le taux d’humidité de l’air dépasse 50%. Un grand nombre de précautions, inexistantes lors de la précédente exploitation, sont donc prises pour limiter les nuisances. En Valais, chaque année, il y a au moins cinq à six gros orages avec du tonnerre et ils ne font pas plus de bruit que les tirs de la carrière ! Il ne faut pas oublier que l’exploitation de ce site pour les quinze prochaines années rapportera 300'000 francs par an à la Bourgeoisie. Cette somme est reversée en partie aux sociétés locales et aussi aux impôts. Tout cela profite donc à tous les Agaunois. D’ailleurs toutes les démarches concernant ce projet ont été faites dans les règles de l’art et en conformité avec les lois. Le conseil communal s’est dit favorable à cette exploitation et la collectivité aurait tort de se priver de telles rentrées d’argent. »

Raphaël Coutaz,
habitant d'Epinassey
y voit une manne conséquente qui profite à tous les Agaunois.
Une exploitation maîtrisée
Les conditions d'exploitations sont clairement encadrées pour en réduire les nuisances.

Un futur écologique
La re-naturation a été élaborée avec les organisation écologistes et validée par les instances compétentes.

Des retombées profitables
Les revenus générés par l'exploitation sont ré-investis ou re-distribués localement
