Notre vision
pour Saint-Maurice
Nous soutenons le OUI
Actrices ou acteurs locaux, professionnels spécialisés ou citoyen(ne)s agaunois(e)s, ces personnalités ont accepté de s'engager en faveur du OUI, et d'accorder leur confiance au processus en cours.
Ce qu'ils en disent :
Florence Rappaz Bovet
Présidente de la Bourgeoisie
« La carrière représente un revenu important dans l'équilibre financier de la Bourgeoisie »
Lionel Coutaz
Ancien Président
« L'assemblée bourgeoisiale s'est prononcée en la faveur du projet en 2017 »
Joël Bochatay
Ingénieur en environnement
Pierre Boisset
Ingénieur civil
Jean-Michel Richard
Garde forestier à la retraite
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Le 28 septembre prochain, les électrices et électeurs de la Commune de Saint-Maurice sont appelés à se prononcer, par voie de référendum, sur la modification partielle du Plan d’affectation des zones (PAZ), celle du règlement communal des constructions et des zones (RCCZ), et l’adoption du plan d’aménagement détaillé (PAD) de la carrière des Râpes.
Cette votation fait suite à la contestation, par un groupe de citoyens, des décisions prises par les organes exécutif et législatif de notre Commune, sur la base d’un dossier élaboré par le conseil bourgeoisial et validé par l’assemblée primaire bourgeoisiale. En recueillant un peu moins de 900 signatures, les référendaires ont souhaité donner la parole au corps électoral sur ce sujet.
La remise en question de ce projet, qui vise à mettre un terme à l’exploitation et rendre le secteur à la nature dans un délai de 30 ans, pourrait compromettre la remise en état et la renaturation des lieux. Un NON dans les urnes le 28 septembre réduirait à néant des années d’études crédibles, validées par de nombreuses instances officielles et écologistes, et plongerait le secteur dans l’incertitude pour plusieurs décennies. Un NON dans les urnes priverait la Noble Bourgeoisie de Saint-Maurice de recettes importantes, sur la même période, qui bénéficient en grande partie à la collectivité agaunoise au travers de soutiens divers, d’investissements et d’impôts communaux.
Acteur économique et social important, investisseur majeur dans la conservation et l’amélioration du patrimoine local, soutien indéfectible de la vie associative agaunoise, la Noble Bourgeoisie a aujourd’hui besoin de votre soutien pour poursuivre ses missions, et mettre un terme définitif à l’exploitation de la carrière des Râpes dans 30 ans, en rendant le site esthétiquement harmonieux et riche en biodiversité.
Nous vous encourageons donc à glisser un OUI dans les urnes le 28 septembre et nous vous livrons sur ce site internet les principaux éléments du dossier, nécessaires à forger votre opinion et à rétablir certaines vérités, parfois malmenées par les référendaires dans leur collecte de signatures…
Votre Noble Bourgeoisie de Saint-Maurice
Voter OUI au projet de PAD, c'est garantir un avenir équilibré du site, avec un retour à la nature planifié.
Une exploitation maîtrisée
Les conditions d'exploitations sont clairement encadrées pour en réduire les nuisances.
Un futur écologique
La re-naturation a été élaborée avec les organisation écologistes et validée par les instances compétentes.
Des retombées profitables
Les revenus générés par l'exploitation sont ré-investis ou re-distribués localement
POURQUOI
VOTER OUI ?
Les réponses à vos questions
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Non ! De 2018 à 2024, plus de 300’000m3 ont été extraits sans gêne majeure pour la population, dont 62'000m3 uniquement en 2022. Sur les 15 prochaines années, il n’est prévu d’extraire que 48’400m3 annuellement en moyenne (700’000m3) tout en renaturant petit à petit le secteur.
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Le nombre de minage sera quant à lui limité à 6 par an, strictement encadrés par les conditions inscrites dans le règlement du PAD.
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La poursuite de l'activité d'extraction est nécessaire pour sécuriser la zone, le pied de falaise étant menacé par la chute potentielle de blocs sis en amont de la falaise. Exploiter cette zone en l'état, pour y recevoir des matériaux de comblage par exemple, est impossible en raison des dangers existants.
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L'équilibre économique de l'opération s'appuie sur les recettes générées par l'extraction, puis par le remplissage du site, qui permettent de financer les coûts liés à la renaturation, entièrement pris en charge par l'exploitant.
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Les mesures effectuées n'ont révélé aucun dommage aux propriétés privées ou publiques environnantes, ceci après 25 tirs de minage.
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Un dispositif de surveillance, notamment lors des minages, sera maintenu durant la phase d'exploitation.
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La phase d'extraction se poursuivra durant les 15 premières années suivant l'autorisation d'exploiter.
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Une renaturation progressive sera opérée durant cette phase.
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En parallèle, et au plus tard dans les 30 ans suivant ladite autorisation, une phase de remplissage du site sera opérée, avec renaturation complète à l'échéance « + 30 ans », au terme de laquelle l'exploitation sera terminée.
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La redevance versée à la Bourgeoisie par l'exploitant s'élève à un peu plus de CHF 300'000.- par an, soit près de 20% des recettes annuelles de l'institution.
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Cette contribution permet notamment à la Bourgeoisie de soutenir les activités sportives, sociales et culturelles agaunoises, pour un montant annuel pouvant atteindre CHF 140'000.-.
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Par ailleurs, la commune bourgeoisiale s'acquitte d'impôts communaux et cantonaux à hauteur de CHF 100'000.- environ par an.
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Historiquement active depuis 1959, la carrière des Râpes a été inscrite dans le Plan directeur Cantonal, ce qui signifie qu'elle correspond à un besoin d'approvisionnement en matériaux et que sa localisation est justifiée, sans conflit majeur avec l'environnement, les installations tierces et les risques de dangers naturels.
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Le processus en cours, initié en 2017 par une décision de l'Assemblée Bourgeoisiale, sera interrompu et plusieurs années d'études et de procédures rendues caduques.
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Outre la remise en cause possible du contrat liant la Bourgeoisie à l'exploitant actuel, c'est l'avenir même du site qui sera remis en question, avec la perspective du gel de la zone en l'état pour plusieurs décennies.
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Il est aussi possible que le Canton active la clause du besoin et impose une exploitation de la carrière à ses conditions.
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Ce que prétendent les opposants
C'EST FAUX :
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la carrière actuelle a été exploitée sans interruption depuis 1959, et la procédure en cours vise à refonder les bases légales de celle-ci, rendues caduques par des modifications législatives.
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C'EST FAUX :
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l'exploitation est et sera soumise à des règles très strictes de limitation des nuisances (bruit, qualité de l'air, accès) et des dangers, naturels ou inhérents aux travaux pratiqués sur le site.
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C'EST FAUX :
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l'inscription de la carrière des Râpes dans le Plan directeur cantonal témoigne de son utilité et justifie son implantation.
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C'EST FAUX :
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la dépréciation potentielle des bâtiments alentours n'est absolument pas fondée, la présence de la carrière depuis plusieurs décennies n'ayant en aucun cas entravé les plus-values immobilières enregistrées sur le secteur.
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Le rendement insuffisant de l'activité n'est démontré par aucune étude économique formelle.
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Quant au frein potentiel à l'arrivée de nouveaux habitants ou de nouvelles entreprises, il est démenti par le développement démographique et économique de la commune, et les nombreux chantiers de construction en cours pour les accueillir.
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C'EST FAUX :
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des études ont été conduites dans le cadre du PAD pour un retour à la nature respectueux du paysage et de l'environnement à 30 ans.
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Les solutions retenues dans ce cadre ont été validées par les autorités cantonales compétentes et par plusieurs entités de défense de l'environnement.
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